Challenge lecture 2018 #13 Toutes blessent, la dernière tue

Coucou toi, 

On continue dnas la joie et la bonne humeur le challenge lecture de Mademoiselle Farfalle avec dans la catégorie #13 un livre d'un auteur dont vous n'avez jamais rien lu avec le livre de Karine Giebel et son livre Toutes blessent, la dernière tue.

Un sacré pavé de 744 pages rien que ca ! 

L'histoire : Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Ce que maman a oublié de dire, c'est que les anges qui tombent ne se relèvent jamais.
Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

Alors ce livre quand j'ai lu le résumé je me suis dit pourquoi pas ca à l'air pas mal ce thriller et je me suis plongé dans ce livre (le 3eme du mois d'avril).

Ce livre traite de l'esclavage moderne, l'histoire de "Tama" acheté au Maroc alors qu'elle était une petite fille de 8 ans, arrivée en France pour une vie meilleure enfin c'est ce qui a été annoncé à son père qui l'a vendu. Au lieu de ca elle va vivre des années de calvaires. Violence verbale, violence physique, privation de nourriture, maltraitance en tout genre et sévices à répétition, humiliation en tout genre. Mais elle survie à tout ca car ont fond d'elle l'envie de vivre est plus forte que tout. Cependant elle ferra malgré tout de belles rencontre Vadim, Marguerite, Manu, Izri, Gabriel, Tayri. 

Au fil des pages nous allons alterné les chapitres de vies présente, quand elle était petite fille puis plus grande. Au début c'est assez déstabilisant de jongler entre les deux périodes mais très vite le rythme d'écriture se poursuit comme une croisière dans une mer violente et  agitée.

C'est prenant, et violent. Oui violent car ce que cette jeune fille subit est atroce les détails de tout ca nous mettent mal à l'aise.

C'est un roman / thriller qui nous donnes a réfléchir sur ces gamines achetés à des parents pauvres en promettant à chacun que le lendemain sera meilleur. Cet esclavage moderne qui existe encore de nos jours pas seulement dnas les familles issues des beaux quartiers ou des familles de diplomate mais aussi dans des pavillons de banlieue et les cités défavorisées.

Ces petites filles à qui ont voles leur enfance leur innocence à qui ont leur incombe des taches et des actes qui ne leur sont pas nécessaires. Ces enfants qui deviennent esclaves de maison et bien souvent aussi esclaves sexuels.

Alors même si depuis 2013 une loi est passé pour que la réduction en esclavage, la servitude et le travail forcé soit abolie, malheureusement en France il existe encore et toujours la servitude domestique.

Un livre qui ne laisse pas insensible sur la condition de ses enfants esclaves mais aussi sur cette volonté de s'en sortir de faire changer la vie.

Je remerci les éditions Belfond pour l'envoi de cet ouvrage et l'auteure Karine Giebel pour la dédicace que j'ai trouvé dans le livre ca m'a touché sincèrement.

Après ce livre il me faut une histoire avec un sujet léger pour digérer ce livre.