18 Janvier 2021
Coucou toi,
La semaine dernière je ne suis pas passé par ici et pourtant j'ai lu pas mal et j'ai des livres à te présenter dont celui ci : Ce que j'appelle oubli de Laurent Mauvignier et qui rentre dans la catégorie #10 du challenge lecture de Mademoiselle Farfalle : un livre d'un auteur possédant les mêmes initiales que vous.
Alors si tu connais mes choix de lectures tu sais que ce genre de couverture de livres je les fuit mdr. Moi un livre il faut que la couverture me parle et là les couvertures blanches jsute avec le titre ca ne me parle pas pour un sous, je n'ai pas envie de me plonger dnas un livre à la couverture si fade.
Mais bon voilà il ne faut jamais dire jamais et donc à la bibliothèque je chercher si je trouvais un auteur avec mes initiales quand je suis tombé sur ce livre. Alors même si la couverture ne m'inspirais pas je l'ai quand même pris car pas évident à remplir cette catégorie du challenge.
Et quand j'ai ouvert ce livre j'ai été assez surprise de voir que le premier mot n'avait pas de majuscule, étonnant quand même... et j'ai survolé la première page et la seconde et pas de point non plus. Le livre commence au milieu d'une phrase et ne s'arrête qu'à la fin.
C'est un livre que tu lis en apnée. Le rythme est effréné, c'est un tourbillon de mot qui nous happe, impossible de s'en détaché les mots jaillissent à notre figure. Cette histoire c'est l'histoire de Michaël Blaise un jeune martiniquais de 25 ans qui à été tués par 4 vigiles une journée de décembre 2009 à Lyon et sous l'oeil d'une caméra de surveillance qui a tout enregistré. Mais pourquoi ? Parce que ce jeune homme est rentré dans un magasin a erré dans les rayons jusqu'à ce qu'il se trouve devant des canettes de bières et qu'une soif irrésistible lui saute a la gorge, il a alors pris une canette et l'a bu en magasin comme ca. Un geste irréfléchis pour ce jeune homme qui aura une conséquence irrémédiable et tragique pour lui.
De ce fait divers l'auteur à pris la plume et à raconter avec des mots, il raconte inlassablement ce qui s'est passé son débit d'écriture est très rapide il veut se débarrasser des mots qui font cette histoire mais à la fois il veut une trace écrite pour ne pas oublier ce qui est arrivé en cette journée de décembre.
Le procureur à dit un homme ne doit pas mourir pour si peu et pourtant un homme à trouvé la mort pour si peu.
C'est un livre qui se lit d'une traite quasiment (j'avais les enfants à récuperer à l'école) mais waouh ce rythme met KO et quand ont arrive au dernier mot et que l'on voit le point pointer le bout de son nez nous comprenons que c'est enfin la fin de ce tragique évenement.
Finalement je ne suis pas déçu d'avoir pris ce livre qui ne m'attirait pas le moindre du monde. J'ai pu reprendre une profonde respiration une fois le livre fermé.
A travers les mots de l'auteur ont sent la rage dans le texte, la rage de ce qui s'est passé, la rage des vigiles mais surtout de l'auteur qui exprime ce fait divers et qui tente d'apaiser la rage douloureuse du frère de Michaël Blaise.